Centre de services scolaire
des Phares

Allergies alimentaires


Prévention et gestion des allergies alimentaires en milieu scolaire

Le Centre de service scolaire Phares, en collaboration avec le CISSS du Bas-Saint-Laurent, déploiera de nouvelles mesures de prévention et de gestion des allergies alimentaires.  

Ces mesures ont été conçues à l’aide du plus récent guide conçu par Allergies Québec, seront en vigueur dans nos milieux préscolaires et primaires à la rentrée scolaire 2023-2024. 

Sachant que nous ne pouvons pas garantir à 100% un environnement sans allergènes et que nous désirons éviter les réactions allergiques, l’application de ces nouvelles mesures de prévention sera plus efficace que la simple interdiction de certains aliments. 

 

Référence: https://santemontreal.qc.ca/fileadmin/fichiers/professionnels/DRSP/sujets-a-z/Saine_alimentation/GUIDE_DE_BONNES_PRATIQUES_pour_la_gestion_des_allergies_alimentaires_en_milieu_scolaire_Vfinale_26102020.pdf

Foire aux questions allergies alimentaires CISSS_BSL_VF

Pourquoi déployer un projet portant sur la prévention et la gestion des allergies alimentaires en milieu scolaire préscolaire | primaire?

• Les quatre centres de services scolaires de la région ainsi que le CISSS du Bas-Saint-Laurent s’unissent dans le but d’uniformiser les pratiques de prévention et de gestion des allergies alimentaires en milieu scolaire préscolaire | primaire, et ce, à compter de la rentrée scolaire 2023-2024. Le tout, en s’appropriant et déployant le Guide de bonnes pratiques pour la gestion des allergies alimentaires en milieu scolaire, développé par la Direction de la santé publique de Montréal et Allergies Québec.
• Un cadre préventif, plutôt que l’interdiction de certains aliments, permettra d’agir pour prévenir les réactions allergiques, en complémentarité à l’action rapide advenant une réaction allergique, notamment anaphylactique.
• Plusieurs mesures préventives des réactions allergiques sont les mêmes que pour la prévention de multiples maladies infectieuses (gastro-entérite, influenza, rhume, etc.).
• La pandémie a déjà permis, tant pour le personnel que pour les élèves, de mettre en place des pratiques préventives (ex. : le lavage des mains, le lavage des tables, le non-partage des aliments), qui sont les mêmes pour les allergies alimentaires.
• L’alimentation sera mise de l’avant, ce qui permettra aussi d’aborder la notion des saines habitudes.
• Moins d’interdits pour les parents, diversité pour les boites à lunch et les collations.

À qui s’adressent la prévention et la gestion des allergies alimentaires?

• Le projet vise les enfants du préscolaire et du primaire, leurs parents, de même que l’ensemble du personnel des écoles primaires.
• Évidemment, des familles peuvent être composées d’enfants de niveau primaire et secondaire. Comme le projet se doit de progresser pas à pas, certaines consignes destinées aux parents d’enfants des écoles secondaires pourraient paraître contradictoires durant le déploiement du projet.

Qu’est-ce qu’une allergie alimentaire?

En temps normal, le système immunitaire nous protège contre les infections par différents micro-organismes (microbes) et certaines maladies. Il nous aide à combattre les bactéries, les virus et d’autres organismes minuscules qui peuvent nous rendre malades. Toutefois, chez les personnes atteintes d’une allergie alimentaire, le système immunitaire considère, par erreur, une substance contenue dans un aliment donné (dans la plupart des cas, sa protéine) comme dangereuse pour la santé. Le corps réagit à cet aliment en déclenchant une réaction allergique.

Quels sont les allergènes alimentaires les plus courants au Canada?

Santé Canada qualifie d’allergènes « prioritaires » les allergènes alimentaires les plus courants, soit : les arachides, les noix, les poissons, les crustacés (p. ex., homard, crevettes) et les mollusques (p. ex., pétoncles, palourdes), les oeufs, le lait, les graines de sésame, le soya, la moutarde et le blé. On peut être allergique à n’importe quel aliment, mais ceux mentionnés ci-dessus sont les plus courants. La réglementation en matière d’étiquetage alimentaire exige que le nom usuel des allergènes prioritaires énumérés ci-dessus, des sources de gluten et des sulfites ajoutés doit figurer sur l’étiquette des aliments qui en contiennent. Apprenez-en davantage sur les allergènes alimentaires prioritaires.

Est-ce que l’odeur d’un aliment peut provoquer une réaction allergique?

L’ingestion directe d’un aliment allergène représente le risque le plus important chez la plupart des personnes ayant des allergies alimentaires. Les réactions allergiques aux aliments sont causées par des protéines alimentaires précises. Puisque les odeurs d’aliments ne contiennent pas de protéines, elles ne peuvent pas causer de réactions. Toutefois, les personnes allergiques peuvent avoir des réactions lorsqu’elles inhalent des protéines alimentaires auxquelles elles sont allergiques, par exemple dans la vapeur produite au moment de la cuisson de certains aliments, comme le poisson.

Qu’est-ce qu’une réaction anaphylactique?

Il n’existe pas de définition universelle à l’anaphylaxie, mais nous pouvons la définir comme une réaction allergique grave qui apparaît rapidement et ayant un potentiel fatal. Elle se caractérise en général par l’apparition de plusieurs signes et symptômes pouvant toucher un ou plusieurs systèmes de notre corps.

Quels sont les symptômes d’une réaction anaphylactique?

Une réaction anaphylactique peut inclure n’importe lequel des symptômes suivants, qui peuvent apparaître seuls ou sous diverses combinaisons, indépendamment de l’allergène déclencheur :
• Système cutané (peau) : urticaire, enflure (visage, lèvres, langue), démangeaisons, sensation de chaleur, rougeur;
• Système respiratoire (poumons) : toux, respiration sifflante, essoufflement, douleur ou serrement à la poitrine, serrement de gorge, voix rauque, congestion nasale ou symptômes de type « rhume des foins » (nez qui coule ou qui pique, larmoiement, éternuements), difficulté à avaler;
• Système gastro-intestinal (ventre) : nausée, douleurs ou crampes, vomissements, diarrhée;
• Système cardiovasculaire (coeur) : peau plus pâle ou bleutée, faible pouls, perte de conscience, étourdissements ou vertiges, état de choc; • Autres symptômes : anxiété, sentiment de « danger imminent », maux de tête, crampes utérines, goût métallique dans la bouche.

Quelles mesures sont en place dans les écoles pour intervenir adéquatement en cas d’une réaction allergie sévère (anaphylactique)?

Formation
• Formation standardisée à tout le personnel scolaire sur l’administration d’épinéphrine, développée par le MSSS et offerte par les infirmières scolaires.

Protocole d’urgence
• Mise en place d’un protocole d’intervention auprès de personnes victimes de réactions allergiques graves indiquant les situations d’urgence (incluant les symptômes) lors desquelles il est nécessaire d’administrer un auto-injecteur d’épinéphrine (ex. : Epipen).
• L’épinéphrine est le seul médicament à administrer en cas d’anaphylaxie. Il peut être administré par n’importe qui en l’absence d’un ambulancier/premier répondant.
En milieu scolaire, les antihistaminiques (ex. : Benadryl, Claritin, etc.) ne doivent pas être administrés pour gérer les cas d’anaphylaxie, car ceux-ci ne peuvent pas arrêter l’anaphylaxie et pourraient retarder l’administration de l’épinéphrine.

Est-ce que l’élève allergique doit avoir son auto-injecteur avec lui en tout temps? Les écoles doivent-elles en avoir en surplus dans leurs établissements?

• Le port de l’auto-injecteur à la taille est recommandé pour tous les élèves allergiques en âge d’en comprendre l’utilisation. Si l’auto-injecteur n’est pas porté à la taille, l’endroit où l’auto-injecteur est entreposé devrait être le même pour chaque élève allergique de l’école. Choisir un endroit stratégique pour y avoir accès le plus rapidement possible.
• Il est fortement recommandé que l’école ait en sa possession des auto-injecteurs d’épinéphrine supplémentaires, incluant le service de garde. Les auto-injecteurs doivent être accessibles rapidement et en tout temps. Vous pouvez vous informer s’il y a des auto-injecteurs dans votre école.
• Il est recommandé d’apporter les auto-injecteurs lors de toutes sorties scolaires.