Centre de services scolaire
des Phares

Ventilation et qualité de l’air


La priorité du Centre de services scolaire des Phares est d’offrir aux élèves des lieux d’apprentissage confortables favorisant la réussite scolaire de tous. C’est pourquoi nous travaillons avec rigueur afin d’assurer une bonne ventilation dans l’ensemble de nos établissements scolaires.

Le CSS des Phares effectue la mesure en continu du taux de Co2 d’humidité et de température dans ses établissements. Il est alors possible d’évaluer les situations potentiellement problématiques et d’apporter les correctifs nécessaires pour continuer d’offrir les meilleures conditions d’apprentissage.

 

Résultat dans nos établissements

Les résultats observés permettent de constater que les niveaux de CO2 dans les écoles sont satisfaisants puisque 96% des classes analysées respectent le seuil de confort établi par Santé Canada. 

Pour les classes où nous sommes à plus de 1500 ppm, des actions sont en cours pour améliorer les conditions.

 

Processus d’amélioration

Pour l’ensemble des établissements, le centre de services scolaire s’assure de l’application rigoureuse des mesures préconisées par le MEQ. (Guide des bonnes pratiques)

Tous les établissements ayant obtenus des résultats dépassant les paramètres privilégiés par le MEQ malgré les mesures ci-dessus, sont déjà ciblé pour des futurs projets d’amélioration de la qualité de l’air. 

La santé et la sécurité de l’ensemble de nos élèves et de nos membres du personnel se situent au sommet de nos priorités comme organisation. Nous avons une politique sur la qualité de l’air intérieur qui nous permet de d’adresser et de suivre toutes les problématiques en lien avec la qualité de l’air dans nos établissements scolaires.

Plus d’informations :  https://www.quebec.ca/education/prescolaire-primaire-et-secondaire/qualite-air-ecoles

Les études démontrent un lien corrélatif entre une augmentation de la concentration de CO2 dans des espaces clos, comme des classes, et certains effets sur l’humain : maux de gorge, écoulement nasal et moins grande capacité à l’effort mental. Plusieurs de ces effets apparaissent à des concentrations variant entre 800 et 1 200 ppm. Cependant, l’exposition à de telles concentrations de CO2 n’est pas nuisible à la santé humaine et les enfants ne sont pas particulièrement vulnérables.

La situation de chaque école ou local est unique. Les actions correctives mises en place varieront donc d’un local ou d’une école à l’autre.

Voici quelques exemples des mesures appliquées, selon le cas :

  • Local ventilé naturellement
    • Réparations et correctifs apportés aux fenêtres défectueuses ou inaccessibles.
    • Ouverture des fenêtres, notamment au début et à la fin des classes, durant les pauses, idéalement en l’absence des élèves.
    • Ouverture des portes des classes avant et après les classes, et ce, aussi souvent que possible.
    • Ouverture continue des fenêtres surplombant les portes (vasistas), le cas échéant.
    • Installation d’un échangeur d’air (si besoin).
  • Local ventilé mécaniquement (selon le type de système de ventilation)
    • Optimiser l’apport d’air frais extérieur, si le système de ventilation en place le permet.
    • Modifier ou ajuster le système de ventilation de manière à augmenter le débit d’air dans les zones insuffisamment ventilées.

Le ministère de l’Éducation (MEQ) a a fixé le taux à 1 500 ppm maximum.

Même si le MEQ juge acceptable des concentrations inférieures à 1 500 ppm, les centres de services scolaires sont invités à viser la cible de 1 000 ppm.

Par ailleurs, on peut lire que le Règlement sur la santé et la sécurité du Québec établit que la limite d’exposition au CO2 en milieu de travail est de 5 000 ppm pour une exposition de huit heures de travail.